Informations Générales
N° 27 173 - Rencontre avec TransN
N° 26 173 - Pro Senectute
N° 25 173 - Interview
N° 24 173 - Assemblée des délégués 2020
N° 23 173 - Message de la rédaction
N° 22 172 - Le mot du Président
N° 21 172 - Le mot du Comité suisse
N° 20 171 - Santé publique
N° 19 171 - Mot du comité cantonal
N° 18 171 - Message de la rédaction
N° 17 171 - Le mot du président
N° 16 171 - Le mot du comité suisse
N° 15 170 - Mot du comité suisse
N° 14 170 - Le mot du Président
N° 13 170 - Assemblée des délégués
N° 12 169 - 70ème anniversaire AVIVO
N° 11 169 - Le mot du président
N° 10 169 - Le mot du comité suisse
N° 9 70EME DE L'AVIVO
N° 8 168 - Le mot du président
N° 7 168 - Le mot du comité suisse
N° 6 168 - Mot de la rédaction
N° 5 167 - Mot du président
N° 4 167 - Comité suisse
N° 3 166 -Mot du Président
N° 2 166 -Comité suisse
N° 1 165 Hiver - AVIVO & AVS 70 ans
169 - Le mot du comité suisse
Les primes LAMal correspondent-elles réellement aux coûts de la santé ?
Le comité d’AVIVO suisse, par sa présidente, Christiane Jaquet-Berger, a adressé une lettre au Conseiller fédéral Alain Berset, Chef du DFI, concernant les primes LAMal 2020.
Elle relève la difficulté que les ménages suisses rencontrent, surtout les retraités, à s’acquiter des primes de l’assurance-maladie par ses hausses annuelles.
Neuchâtel est le canton qui a vu les primes 2020 le plus augmenter (2,9%) et que certains assurés (ceux d’Assura) auront une augmentation de près de 6%.
L’AVIVO suisse dans sa missive, entre autres, demande que, lors de l’approbation des primes 2020, l’autorité de surveillance (OFSP Office fédéral de la santé publique) tienne compte que les primes « ne dépassent de manière inappropriée les coûts » et par ce fait « entraînent des réserves excessives ».
Dans sa réponse datée du 29 août 2019, le Chef du DFI évoque la nécessité pour les caisses-maladie de constituer des réserves (par le versement des primes) afin « de ne pas se trouver en dessous du minimum prescrit » tout en soulignant qu’il en va de la solvabilité des assureurs !
Concernant le surplus des primes encaissées, l’AVIVO demande que l’OFSP « intervienne auprès des assureurs pour
les inciter à rembourser à leurs assurés les primes payées en trop ». Il est inutile d’insister là-dessus vu « qu’il n’existe aucune obligation relative à la compensation des primes encaissées en trop. »
A quand « une stagnation dans l’augmentation des coûts de la santé », celle-ci annoncée en début d’année par Santé
suisse ?
Force est de constater que la préoccupation de nos dirigeants, « tout en admettant que le budget des ménages consacré au paiement des primes devient de plus en plus conséquent, » est plus basée sur la protection des assureurs que des assuré(e)s !
Gloria Barbezat