N° 34 168 - Fil d'Ari(h)ane
N° 33 168 - Vice-présidente La Chaux-de-Fonds
N° 32 168 - Rédacteur du bulletin
N° 31 168 - Présidente du Val-de-Travers
N° 30 168 - Présidente de Neuchâtel
N° 29 168 - Président du Locle
N° 28 168 - Président cantonal
N° 27 168 - Parole aux jeunes
N° 26 168 - Page climat
N° 25 166 - Un homme du peuple
N° 24 165 Hiver - Suite d'une histoire au 10b
N° 23 165 Hiver - Hommage à Roland
N° 22 165 Hiver - Entretien avec
N° 21 162 - Reportage Noël 2017
N° 20 160 - Le soliloque du Grincheux
N° 19 158 - Que sont les prestations complémentaires
N° 18 158 - Coût de la santé
N° 17 157 - Le soliloque du Grincheux
N° 16 155 - Le Soliloque du Grincheux
N° 15 153 - Les conducteurs âgés sous la loupe
N° 14 153 - Il manquait la plume !
N° 13 152 - Le soliloque du Grincheux
N° 12 152 - Grands-parents pour le climat
N° 11 151 - Le soliloque du Grincheux
N° 10 151 - L Etat tique
N°  9   150 - Le soliloque du Grincheux
N°  8   Les plus démunis
N°  7   149 - Le soliloque du Grincheux
N°  6   149 - Christiane Jaquet-Berger
N°  5   Assurance-maladie
N°  4   148 - Oui ou Non - Christiane Jaquet-Berger
N°  3   146 - Christiane Jaquet-Berger
N°  2   146-Le soliloque du grincheux
N°  1   145-Le soliloque du grincheux

168 - Rédacteur du bulletin

 

 

Vous, moi et surtout... tous les autres

Daniel ! Le prénom est super sympa mais pas franchement particulier.
Continuons la lecture du curriculum vitae.
Domjan dites-vous? « Une partie de ma famille est partie de Hongrie pour gagner la Suisse et plus particulièrement le canton de Vaud, soit Lausanne ou je suis né ! » La lanterne est éclairée. Outre le fait qu’il est plutôt speed, le responsable du bulletin Avivo Neuchâtel est avant tout social. Pour preuve, son cursus. Et là le doute prend la clé des champs. Y figure un apprentissage de dessinateur en génie civil. Les murs se sont très vite fissurés. Ce 
scout - un état d’âme qu’il n’a pas encore totalement abandonné - aime avant tout l’être humain.

Et si, à l’époque, il abandonne d’une main le crayon à dessin il saisit, de l’autre, celui qui l’autorise toujours à consacrer une partie de sa vie aux autres. Après une année consacrée à une école d’infirmier en psychiatrie et quatre autres durant lesquelles il suit une école en ergothérapie, Daniel Domjan se mêle, corps et âme de la vie de ceux à qui cette dernière ne sourit pas de la même manière. L’homme-scout gagne dans un premier temps le Centre de réadaptation de Foyer Handicap. La route est tracée. Elle le mène au Centre hospitalier de Perreux. Vingt ans après, elle le dirige à nouveau vers celui de Foyer Handicap. Il en reprend pour vingt ans. L’heure de la retraite, un terme qui lui vrille les tempes, sonne.

Socialement vôtre

La politique a aussi eu son mot à dire. Elle lui a souri. Elle l’a séduit. Ce radical de gauche siège ainsi 12 ans au Conseil général de la ville de Neuchâtel. Soutenir l’autre c’est bien mais, pour Daniel Domjan, la famille c’est la panacée. Il n’en faut pas plus pour que, dès les années septante, une cellule  familiale, avec femme et bague au doigt, occupe son espace. Trois p’tits gars, âgés aujourd’hui respectivement de 47, 45 et 41 ans, et trois petits enfants, remplissent encore la maison de joie et… aussi de cris !
Celui qui avoue avoir toujours été attiré par les personnes handicapées. Qui a, durant une longue période de sa vie, oeuvré pour Sport Asi. Qui a présidé quelque huit années l’Enfant c’est la Vie avoue. « Dans mon pot-pourri de vie j’ai fait des rencontres magnifiques. La vie n’est-elle pas faite pour rassembler et non diviser ? » Une belle capacité d’écoute et surtout un besoin inné de rencontres, d’émotions et de partages font qu’aujourd’hui, Daniel Domjan s’occupe du journal de l’Avivo. « Je voudrais vraiment que chaque membre se l’approprie. Aucune réalisation ne m’appartient ».
Et si la solidarité lui apparaît être un mot aujourd’hui galvaudé, Daniel Domjan ne souhaite qu’à se retrouver dans « ce que l’on est. Le paraître est une chose, l’être en est une autre. » Comme tous les présidents des sections de l’Avivo, Daniel le boy-scout souhaite que l’Avivo reçoive beaucoup de sang neuf. Sa devise, tirée de celle d’Emmaüs, est on ne peut plus claire.« Il ne faut pas subir il faut agir ! »

                                                                                                                                                                                                                                                                                                 Christiane Meroni