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N° 33 168 - Vice-présidente La Chaux-de-Fonds
N° 32 168 - Rédacteur du bulletin
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N° 30 168 - Présidente de Neuchâtel
N° 29 168 - Président du Locle
N° 28 168 - Président cantonal
N° 27 168 - Parole aux jeunes
N° 26 168 - Page climat
N° 25 166 - Un homme du peuple
N° 24 165 Hiver - Suite d'une histoire au 10b
N° 23 165 Hiver - Hommage à Roland
N° 22 165 Hiver - Entretien avec
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N° 20 160 - Le soliloque du Grincheux
N° 19 158 - Que sont les prestations complémentaires
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N° 14 153 - Il manquait la plume !
N° 13 152 - Le soliloque du Grincheux
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N° 11 151 - Le soliloque du Grincheux
N° 10 151 - L Etat tique
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168 - Vice-présidente La Chaux-de-Fonds

Les fils de l'aventure

Des pieds nus, un regard qu’aucune frontière ne trouble, un sens de l’amitié creusé dans la roche ! Vérène Correa, ou plus concrètement l’actuelle vice-présidente de la section de l’Avivo La Chaux-de-Fonds, continue de se noyer dans le bénévolat, comme d’autre dans la mare du chacun pour soi !
« C’est tellement normal ! J’en ai toujours fait. C’est exaltant. Même si, aujourd’hui, ça ne marche plus. » Et c’est vrai. Rien ne l’arrête. « Je ne serai, néanmoins,  jamais présidente. Si, d’ici le mois de mai aucun nom ne sort du chapeau, je quitte la section. Au décès d’Anne-Marie Genin, j’ai accepté la présidence ad intérim mais je m’en tiendrai là ! » Comment ferait-elle autrement ? Sa vie est un patchwork composé par, et avec les autres.

Retraitée de l’enseignement depuis 2006, Vérène n’en finit pas de brasser les émotions. Ses mains, ses yeux racontent, se souviennent, remontent le temps.

Une fille du Bas

Cortaillod. Un village situé, comme on dit, dans le Bas. Un village du bord du lac qui, s’il lui laisse de magnifi ques souvenirs, ne lui inspire aucun regret. « Je l’ai troqué contre un mari sud-américain et La Chauxde- Fonds ! » Une ville que quelques âmes malveillantes décrivent sombre et triste mais qui la comble, elle, de bonheur. Une ville où se créé rapidement de solides liens d’amitié. « J’ai, toute ma vie, donné avec une main pour recevoir des deux mains ! » Et c’est peu dire. Vérène Correa retire sans scrupules les a priori. Elle sait aussi et surtout reconnaître l’autre. Entre une cascade de voyages humanitaires en Espagne, au Paraguay, en Mongolie et surtout, à Cuba, la presque jeune  retraitée, entrée à l’Avivo en 2006, presque le jour de la fi n du grand mandat obligatoire, n’en finit toujours pas de se  nourrir de l’être humain. Quel qu’il soit et d’où qu’il vienne.

La manifestante

Celle qui a connu presque tous les contes de Grimm suspendus au bout des fils de ses marionnettes. Celle qui a  découvert l’âme enfantine chaux-de-fonnière à travers son mandat d’enseignante. Celle qui poursuit sa route bénévolement pour Le Corbusier et sa Maison Blanche. Et enfin, celle qui admet avoir « peur de la solitude » poursuit,
inlassablement sa route. Celle qui l’attire vers celui un peu moins gâté par la vie mais qui aime les petits voyages, les surprises et la présence de cette femme qui illumine son présent et qui s’immisce quelques heures par semaine dans son quotidien de retraité.

Elle a beau expliquer que, pour elle, le plus important serait de créer une association cantonale, Vérène Correa voudrait surtout que l’Avivo  rajeunisse. « Oui, mais comment ? Il faut que chacun sache que notre association défend aussi et surtout les intérêts des retraités. L’AVS n’est-elle pas le plus grand acquis du siècle ? » Un tourbillon… Et c’est peu dire ! D’autant que la vice-présidente de l’Avivo de La Chaux-de-Fonds revêt ce petit sourire sympa qui permet la plupart du temps à presque chacun d’admettre qu’on peut défiler, crier des slogans et manifester sans n’avoir jamais revêtu une couleur politique.


Christiane Meroni